Dimanche 7 juillet, il faut une victoire nette du Nouveau Front Populaire
A l’heure où je rédige ce texte, les militantes et militants du Nouveau Front Populaire de la 2ème circonscription d’ille-et-Vilaine continuent de coller les dernières affiches avant la trêve de campagne qui s’impose à tous les week-ends d’élection. Je veux les remercier, les colleurs comme tous ceux qui se sont mobilisés depuis un mois. Jamais, de mémoire militante et citoyenne, je n’avais connu un tel engagement, conjugaison de l’union de la gauche et des écologistes et de l’afflux de citoyennes et citoyens venus prêter main forte, conscient-es de la gravité des enjeux.
Contrairement à l’annonce aléatoire, et de mon point de vu irresponsable, de projections supposant l’absence de majorité absolue pour le RN, notre dernier message doit appeler fermement à la mobilisation dans les urnes dimanche. Aucun sondage ne prévoyait la possibilité que 89 député-es du RN soient élu-es en 2022 la veille de leurs élections. La décomposition de feu la majorité présidentielle est en marche et les certitudes autre que la détermination politique sont faibles à qui veut connaître par avance le choix des citoyennes et citoyens. Nous n’avons d’autre choix possible qu’en appeler à la responsabilité de chacun-e pour que le RN ne prenne pas le pouvoir et que le moins possible de leurs représentants ne siègent sur les bancs de l’Assemblée nationale.
Dans cette bataille, nous nous rappellerons que la gauche a été à la hauteur. La puissance des campagnes militantes aura été égale à ce que la République doit à la gauche : pour faire barrage, toujours, pour defendre aussi, tout le temps, la République sociale, condition et prolongement de la République tout court. Tous les dirigeants du Nouveau Front Populaire auront témoigné d’un message sans ambiguité appelant au désistement républicain dans toutes les circonscriptions où le RN menaçait de gagner en même temps que le camp présidentiel aura exprimé un message confus et dispersé.
Aucun risque n’est à ce jour écarté mais aucun espoir non plus. Disons-le directement, ni Emmanuel Macron, ni Gabriel Attal n’ont aujourd’hui la légitimité à appeler la formation d’une nouvelle majorité ou d’un gouvernement. Seules les urnes décideront des possibilités ouvertes aux trois camps qui s’affrontent. Je veux croire qu’un nombre conséquent de député-es du Nouveau Front Populaire seront élu-es pour proposer un gouvernement et un programme pour la France. Si tant est que le barrage tienne cette fois, il ne résistera pas sans que d’autres politiques soient mises en œuvre. Nous avons besoin de justice sociale, d’écologie ou encore de services publics, patrimoines de ceux qui n’en ont pas. Nous avons besoin de la gauche pour sauver la République et, peu à peu, la redorer aux
couleurs de la fraternité.
À dimanche.