2 décembre 2025

Alors que l’Espace Social Commun Simone-Iff est occupé depuis un mois par une centaine d’exilé·es et les associations qui leur portent secours, l’échéance fixée par le tribunal administratif pour son évacuation avant demain midi, mercredi 3 décembre, est imminente.

Les conditions de vie sur place sont indignes : il n’y a pas de douches, pas de cuisine, et seulement 4 toilettes. Depuis le 29 octobre, dans le prolongement direct de mois de campement précaire dans le parc de Maurepas, les personnes dont plusieurs familles dorment sur des matelas à même le sol, et aucune intimité ni autonomie ne leur sont possibles.

Dès lors, cette situation ne peut effectivement plus durer au Centre Social de Maurepas. Les lieux doivent retrouver leur vocation première : un espace d’accueil des habitant·es, ouvert et à leur service. Les citoyennes et citoyens les plus vulnérables du quartier doivent retrouver sans délai l’accompagnement social auquel ils ont droit.

Pour autant, il est absolument inenvisageable que les hommes, femmes et enfants qui occupent actuellement les lieux soient brutalement expulsés, jetés à la rue, livrés à eux-mêmes, exposés au froid et aux intempéries de ce début de mois de décembre.

C’est bel et bien à l’État et à l’autorité préfectorale d’intervenir, et de proposer des solutions de mise à l’abri pérennes pour les personnes. Alors que le nouveau préfet, M. Franck Robine, s’apprête à prendre ses fonctions à Rennes, j’entends continuer de porter auprès de lui les demandes constantes que j’adresse sur cette situation depuis le printemps dernier.

De même, je serai évidemment mobilisé le 11 décembre prochain à l’Assemblée nationale pour débattre de la proposition de loi n°2021 visant à protéger les mineurs isolés et à lutter contre le sans-abrisme, en espérant qu’elle soit largement adoptée.

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